République Française
Déontologie et alertes (cnDAspe)
en santé publique et environnement
Publié le 19 mars 2019
Partager la page
Un accord a été conclu le 15 mars 2019 entre le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen pour une protection uniforme et effective des lanceurs d’alerte dans tous les États membres de l’Union, et dans de très nombreux domaines.
Ces nouvelles règles prévoient la création de canaux de signalement sécurisés tant dans les entreprises ou les organismes concernés (signalement interne) qu’au sein des institutions nationales ou européennes compétentes en la matière (signalement extérieur) « dans les cas où aucune mesure adéquate ne serait prise en réponse au signalement initial du lanceur d’alerte, ou s’il croit qu’il existe un risque imminent pour l’intérêt public ou un risque de représailles, la personne effectuant le signalement restera protégée si elle choisit de dévoiler les informations publiquement », précise le Parlement.
Elles offriront aux lanceurs d’alerte un niveau élevé de protection contre les représailles sur leur lieu de travail ou des poursuites judiciaires et obligeront les autorités nationales à informer dûment les citoyens et à dispenser des formations aux fonctionnaires sur la manière de traiter l’alerte.
Aujourd’hui seulement 10 pays de l’UE dont la France disposent d’une législation en matière de protection des lanceurs d’alerte.
Les principaux éléments de la proposition pour une nouvelle directive sont les suivants :
Prochaines étapes Après l’adoption finale et la publication au Journal officiel, les États membres auront 2 ans pour transposer la directive dans leur ordre juridique national.