Présentation du rapport du intitulé : Nanotechnologies-Nanoparticules : Quels dangers, quels risques ? Depuis le 1er rapport du Comité de la prévention et de la précaution en 2006
Lundi 3 février 2020 à 13h
Ministère de la Transition écologique et solidaire
Hôtel de Roquelaure
Salle A
244, boulevard Saint-Germain - Paris 7e
Cosmétiques, emballages, produits alimentaires, médicaments, textiles, jouets…, les nanoparticules ont aujourd’hui envahi notre quotidien. En France, plus de 425 000 tonnes de nanomatériaux composés de ces nanoparticules, ont ainsi été déclarées en 2017 dans la base « RNano » (le registre des entreprises utilisant des nanoparticules en France).
Tous les domaines sont désormais concernés, car ces très petites particules possèdent des propriétés physico-chimiques spécifiques au plan technologique, que n’ont pas les particules plus grosses. Elles permettent de créer du béton « antisalissure », des revêtements bactéricides, des matériaux ultrarésistants ou ultralégers. Elles peuvent avoir des propriétés anti-UV ou donner de l’onctuosité à des cosmétiques. Elles sont aussi présentes dans de nombreux produits alimentaires transformés (dioxyde de titane E171, silice colloïdale E551) ou leurs emballages (nanoparticules d’argent). Tous ces additifs contiennent une fraction nanoparticulaire capable de franchir les barrières cutanée, intestinale et méningée, avec un risque d’accumulation et de persistance dans certains organes sans qu’on en connaisse les conséquences à long terme.
Où en est-on actuellement des connaissances sur leurs dangers et risques pour l’Homme et l’environnement ? Quelle est la gestion actuelle de ces risques en France et en Europe ? Quelles recommandations peut-on formuler au regard de ces éléments ?